Villardonnel, Fontiers :
haro sur la défiscalisation
Intarissable sur les dispositifs de
défiscalisation en zone de revitalisation rurale “Demessine” ou loueur en
meublé non-professionnel “Censi-Bouvard”, Claudy Giroz a peut-être perdu, en
cours de route, quelques-uns des habitants de Fontiers-Cabardès ou Villardonnel
qui étaient venus assister à son intervention, hier après-midi.
Mais elle
aura sans aucun doute conforté dans leur position les farouches opposants aux
deux projets de golfs portés sur les territoires des deux commîmes. C’est à
l’invitation de Jérôme Matelly, porte-parole des Crocodiles du Cabardès, et de
Daniel Géri, maire de Villardonnel, que la présidente de l’Association de
défense des investisseurs et mandataires victimes des opérateurs indélicats de
produits de défiscalisation (Adim) était de passage dans la montagne Noire.
Car Jérôme Mattely le rappelait :
si le thème de la ressource en eau et la question des terres agricoles ont
depuis longtemps fait leur apparition dans les débats autour de ces deux
projets de golfs, « il existe un autre volet essentiel. Celui du mode de
commercialisation des résidences qui accompagnent les golfs, avec de la défiscalisation».
Et Fontiers,
avec son une unité touristique nouvelle portant création d’un golf, d’un hôtel-restaurant
quatre étoiles, mais aussi de 45 villas sur 7940 m2 et 50
appartements sur 3750 m2, ou Villardonnel, avec son parc de 50
villas en location, son complexe para-hôtelier de 300 studios, ou son restaurant de 600 couverts, semblent
être les terrains de jeu idéaux pour ces
opérations. Des « pièges qui ruinent souvent les propriétaires qui
investissent dans les villas
», assurait,
hier, Jérôme Matelly, prenant la suite d’un Daniel Géri qui rappelait que si « le promoteur du projet de Villardonnel disparaissait, nous hériterions de 40 ha.
constructibles, et nous serions le dernier recours
des acheteurs ».
Des craintes confortées
Ces craintes, Claudy Giroz,
escortée de Mes Jonneman et Licata, deux des avocats liés à l’Adim,
les a “malheureusement" confortées. En démontant, pièce par pièce, le
mécanisme des opérations de défiscalisation, avec l’avertissement lancé aux
habitants, « bien souvent les premiers à se
laisser séduire en vendant leurs biens avant d'investir dans ces résidences ».
En alertant sur le miroir aux
alouettes que constituent les alléchantes déductions d’impôts et récupération
de TVA, souvent insuffisantes pour compenser l’obstacle à la location que
forment des loyers « déconnectés du marché local».
En informant des pratiques guère
délicates des promoteurs, imposant des loyers réduits de 50%, laissant les
investisseurs le bec dans l’eau.
En prévenant du maigre bénéfice réel tiré par
les mairies en matière d’emplois promis grâce à l’arrivée de ces résidences : «
On assure au maire le retour de
dizaines d'emplois dans des communes en perte de vitesse. Mais il s’agit
souvent d'emplois précaires. »
Autant d’avertissements lancés,
avant de rappeler le risque pour les municipalités concernées : celui, en cas
de liquidation, de se retrouver « avec le bébé sur les bras ».
Intarissable
sur les dispositifs de défiscalisation en zone de revitalisation rurale
“Demessine” ou loueur en meublé non-professionnel “Censi-Bouvard”, Claudy
Giroz a peut-être perdu, en cours de route, quelques-uns des habitants de
Fontiers-Cabardès ou Villardonnel qui étaient venus assister à son intervention,
hier après-midi.
Mais elle aura sans
aucun doute conforté dans leur position les farouches opposants aux deux
projets de golfs portés sur les territoires des deux commîmes. C’est à
l’invitation de Jérôme Matelly, porte-parole des Crocodiles du Cabardès, et
de Daniel Géri, maire de Villardonnel, que la présidente de l’Association de
défense des investisseurs et mandataires victimes des opérateurs indélicats
de produits de défiscalisation (Adim) était de passage dans la montagne
Noire.
Terrains de jeux idéaux
Car
Jérôme Mattely le rappelait : si le thème de la ressource en eau et la
question des terres agricoles ont depuis longtemps fait leur apparition dans
les débats autour de ces deux projets de golfs, « il
existe un autre volet essentiel. Celui du mode de commercialisation des
résidences qui accompagnent les golfs, avec
de la défiscalisation».
Et Fontiers,
avec son une unité touristique nouvelle portant création d’un golf, d’un hô-
tel-restaurant quatre étoiles, mais aussi de 45 villas sur 7940 m2
et 50 appartements sur 3750 m2, ou Villardonnel, avec son parc de
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50 villas en location, son complexe para-hôte- lier de
300 studios, ou son
restaurant de 600 couverts, semblent être les terrains de jeu idéaux pour ces opérations. Des « pièges qui ruinent souvent les propriétaires qui
investissent dans les villas », assurait,
hier, Jérôme Matelly, prenant la suite
d’un Daniel Géri qui rappelait que si « le promoteur du projet de Villardonnel disparaissait, nous
hériterions de 40 ha. constructibles, et nous
serions le dernier recours des acheteurs ».
Des craintes confortées
Ces
craintes, Claudy Giroz, escortée de Mes Jonneman et Licata, deux des
avocats liés à l’Adim, les a “malheureusement" confortées. En démontant,
pièce par pièce, le mécanisme des opérations de défiscalisation, avec
l’avertissement lancé aux habitants, « bien
souvent les premiers à se laisser séduire en vendant leurs biens avant
d'investir dans ces résidences ». En alertant sur le miroir aux alouettes que
constituent les alléchantes dé-. ductions d’impôts et récupération de TVA,
souvent insuffisantes pour compenser l’obstacle à la location que forment des
loyers « déconnectés du marché local». En informant des pratiques guère délicates des
promoteurs, imposant des loyers réduits de 50%, laissant les investisseurs le
bec dans l’eau. En prévenant du maigre bénéfice réel tiré par les mairies en
matière d’emplois promis grâce à l’arrivée de ces résidences : « On
assure au maire le retour de dizaines d'emplois dans des communes en perte de
vitesse. Mais il s’agit souvent d'emplois précaires. »
Autant
d’avertissements lancés, avant de rappeler le risque pour les municipalités
concernées : celui, en cas de liquidation, de se retrouver « avec
le bébé sur les bras ».
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